La primaire Républicaine de 2012 est sur les rails
Oui, il est vrai que parler de la primaire 2012 semble très prématurée.
Pourtant, les discussions à ce sujet augmentent considérablement en ce moment.
Et comme l'été et le mois d'août ont mis nombre de Français dans une létargie profonde, quelques informations qui ne sont pas capitales peuvent toujours intéresser en pleine période de repos pour nombre de nos lecteurs.
La primaire Républicaine de 2012 fait donc déjà du bruit.
Nombre de candidats potentiels sont examinés au jour le jour. Chacune de leurs actions sont analysées pour savoir si, oui ou non, ils sont candidats à la présidentielle de 2012.
Et parce que le Parti Républicain est toujours à la recherche de son leader, tout Républicain qui s'oppose ouvertement à Barack Obama est aujourd'hui vu comme un présidentiable possible.
D'un certain point de vue quelques peu cynique, j'irais jusqu'à dire que au vu de l'activité médiatique et militante, chaque Gouverneur, ex-Gouverneur et Sénateur sont de potentiels présidentiables.
Ceci est important à comprendre : depuis 1980, jamais le Parti Républicain ne s'était réellement retrouvé sans leader. De 1980 à 1988, il y avait Ronald Reagan. 1988 - 1992 : George H W Bush. 1993 - 1999 : Newt Gingrich. 1999 - 2007 : George W Bush. Mars 2008 - décembre 2008 : John McCain.
Du coup, la liste des présidentiables s'allonge autant que l'ambition cumulée de centaines d'hommes politiques peut le faire.
Parlons concrets. Plusieurs sondages intéressants sont parus dernièrement. Les deux derniers nationaux en date étant :
Un duel Mitt Romney - Barack Obama donnant les deux candidats à égalité 45%-45%.
Un troisième local est aussi sorti aujourd'hui. Celui-ci est très intéressant, car il me permet de recommencer mon petit jeu favori, qui n'est autre que de mettre des couleurs dans des Etats Américains pour savoir qui est le favori en local. Et le favori au New Hampshire est aussi Mitt Romney, principalement du à sa très importante campagne dans cet Etat en 2008.
Cependant, rappelons-nous les leçons de 2008. La favori longtemps avant l'élection peut faire un score catastrophique (Rudy Giuliani était favori depuis début 2005).
Enfin détail d'importance, petit mea culpa, dans le dernier article publié, le sondage était réalisé sur des "électeurs probables", c'est à dire en prenant en compte les proportions de personnes qui votent traditionnellement, et non simplement les Américains en général. Ceci change légèrement les résultats.
Pierre Toullec