Yvan Rioufol s'insurge contre la politique du gouvernement Sarkozy, a raison !

Alors que le système financier international connaît une crise qui aura des répercussions en France, que fait le gouvernement? Il imagine des taxes. Toujours plus de taxes! A croire qu'il ne voit rien des bouleversements qui s'accumulent aux Etats-Unis après la chute de Lehman Brothers, puis le repêchage de Merril Lynch et, ce matin, du géant mondial de l'assurance, AIG. L'économie libérale se sortira de cette gigantesque tempête causée par la crise des subprimes. Mais une nouvelle approche de l'économie s'invente, dans l'urgence, avec le retour de l'Etat comme régulateur d'un système devenu fou. Face à ce grand ménage, qui n'enrichira personne, observer la France chercher à ponctionner un peu plus les contribuables fait douter de la clairvoyance du pouvoir.

Récapitulons: outre la contribution de 1,1%  sur les revenus du capital pour financer le RSA, le gouvernement annonce vouloir, au nom de l'écologie, taxer les assiettes et couverts jetables, les produits gras et salés, les ordures ménagères mises en décharge, mais aussi les automobiles polluantes et tout dernièrement les trop fortes consommations d'électricité. Ce matin, le ministère du développement durable a démenti "catégoriquement" cette dernière éventualité. Matignon aurait cependant donné son feu vert, selon Le Parisien, à l'extension de la formule du bonus-malus aux télévisions, réfrigérateurs, lave-linge, scooters, etc. "Un concours Lépine", a lâché ce matin Bernand Accoyer (UMP), président de l'Assemblée nationale.

Tout cela n'est effectivement pas sérieux. D'autant que Nicolas Sarkozy s'est engagé, durant sa campagne présidentielle, à réduire les prélèvements obligatoires. Que deviennent ses promesses? En fait, si le gouvernement voulait faire la démonstration de son manque d'imagination, il ne s'y  prendrait pas autrement que Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie et du développement durable, apparemment satisfait de sa fiscalité écologique. Or, elle n'est qu'un retour aux vieilles recettes de l'économie administrée, qui aurait tort de se croire à nouveau plébiscitée à la seule vue de ce qui se passe aux Etats-Unis. Les Français n'ont pas voté pour subir une politique interventionniste, qu'ils ont justement rejetée. Et si le gouvernement cessait enfin de taxer les Français?

Source : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2008/09/alors-que-le-systeme-financier.html

Comments

[stamite]

une fois de plus, l'Education Nationale s'illustre dans l'antiaméricanisme comme le prouve le document ci-joint.
On aurait apprécié que les séquences "imposées par l'Académie" (dixit la prof de ma fille) pour le programme de 1ère L abordent autre chose comme "la conquête spatiale", "le palmarès des médailles aux JO" ou encore "les prix Nobel".
On peut toujours rêver.
Non. On préfère se caler sur ce que nous débitent les médias à longueur de journée et ainsi cultiver cette forme de xénophobie parfaitement ciblée. Telle une propagande qui ne dit pas son nom.
Qui dira encore que la France aime les USA ?
S
http://minilien.com/?P6Vk2JjEnc

[Landry]

@Odile :
On n'a jamais dit que le gvt américain républicain était libéral. Il est étatiste et interventionniste (sans doute moins que d'autres, et heureusement), nous en avons les preuves flagrantes ces jours-ci.
La crise d'aujourd'hui n'est que la conséquence de cet interventionnisme qui déresponsabilise les acteurs financiers.

Pour plus d'explications, cf. le lien suivant :
http://www.objectifliberte.fr/2008/08/subprimes.html

Le système actuel n'est que partiellement libéral, c'est bien à cause de cela qu'il est périodiquement sujet à des crises financières.

[Frédéric]

Les bonus malus envisagé ont étaient officiellement abandonné :)

[François]

sur AIG, lire le billet de Sigismund, une vision amusante de la reprise d'AIG:

http://sigismund1982.sosblog.fr/

[odile]

vous critiquez la politique de sarkozy qui rajoute toujours plus de taxes, mais comment pouvez vous en ce moment proner l'efficacité du système libérale ? votre politque est un totale échec et Bush est le 1er le prouver : vous supportez le non interventionisme de l'état mais en cette crise le gouvernement républicain a mis en place un plan de relance de 140 milliards de dollars et a en partie nationalisé (à 80%) l'assureur AIG. Vous semblez vous voiler la face mais la vérité est flagrande: la crise qu'a amené le système libérale ne peut pas être être résolu par ce même système, tout cela est donc un échec.
bien à vous, Odile