Quand les adversaires de Bush admettent la victoire en Irak
Quand un Editorialiste du New York Times, le journal des Liberals (la gauche du Parti Démocrate), affirme que non seulement Bush a eu raison contre tous sur l'Irak en 2007, mais qu'en plus, même les Démocrates vont se retrouver dans l'obligation de l'admettre, il est important de le noter !
Son résumé de l'évolution des mentalités de la gauche sur l'opération The Surge (envoit de 30.000 renforts en Irak dans la première moitié de 2007, pour mettre en place une nouvelle stratégie de contre-insurrection) restera dans les anales comme une belle démonstration de la mauvaise foi des élites du Parti Démocrate.
1) Ils s'opposent à cette opération The Surge (Décembre 2006-Avril 2007)
2) Ils refusent d'admettre le succès de l'opération, à l'exception notable d'Hillary Clinton (Juin - Août 2007)
3) Ils accusent ceux qui apportent des rapports encourageants sur les succès en Irak de The Surge de mensonge et de complicité avec George W Bush (Septembre - Décembre 2007)
4) Ils admettent les succès militaires mais préfèrent parler avant tout de "l'échec politique" de l'Irak (Janvier - Février 2008)
5) Les Démocrates affirment désormais que comme l'Irak est une victoire, il faut retirer les troupes le plus vite possible (Depuis en gros début mai)
Remarquez que sur ces cinq points, la position des Démocrates a toujours été opposée à celle de George W Bush. Pour les mêmes périodes :
1) Bush soutien The Surge avec une minorité (Petraeus, McCain...) (Décembre 2006-Avril 2007)
2) Les premiers succès arrivent, la vie des Irakiens s'améliore (Juin - Août 2007)
3) En septembre, première audition de Petraeus devant une commission du Sénat pour faire part de ses progressions en Irak (Septembre - Décembre 2007)
4) George W Bush et Petraeus réfléchissent sérieusement au retrait des premières forces Américaines (Janvier - Février 2008)
5) George Bush et Petraeus souhaitent retirer des troupes, mais pas trop vite afin de ne pas retomber dans une situation moins favorable, malgré la défaite totale d'Al Quaïda. Les Démocrates restent dans la critique en affirmant que le retrait ne va pas assez vite, une fois de plus en refusant de regarder la réalité sur le terrain pour avancer leurs positions. (Depuis début Avril)
Retrouvez l'Edito de David Brooks (New york Times) ici.
Pierre Toullec