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Les Amis de la droite Américaine

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9 novembre 2014

“Monsieur Gorbatchev, abattez ce mur!”, président Reagan

Reagan - Thatcher mur Berlin

 

 

Ce dimanche 9 novembre nous célébrons la chute du Mur de Berlin. Ce sont 425 000 millions d'hommes et de femmes qui ont retrouvé leur liberté après avoir subit le communisme durant environ d'un demi siècle.

 

Le président Mitterrand voyait d'un mauvais œil la chute du communisme, la réunification du peuple allemand. Aujourd'hui encore certains pensent que la chute de l'USSR fut l'une des plus grandes catastrophes qu'ait connu le siècle passé, comme le président Poutine. 

 

En réalité, c'est davantage le communisme qui est l’une des plus grandes catastrophes qu'ait connu le monde durant le siècle passé. 100 millions de morts au nom de cette idéologie. Rappelons nous de la famine Mao : 65 millions de morts, les camps en USSR : 20 millions de morts, les khmers rouges au Cambodge ayant exterminé plus du quart de la population du pays. Après tout, cela n'est pas si grave… Staline a bien dit un jour “un mort est un drame, un million un statistique.”

 

D'autres encore se plaisent à dire que cet événement majeur est arrivé par pur hasard. Il en est tout autre. Des dirigeants comme le président Ronald Reagan, Margaret Thatcher ou encore le Pape Saint Jean Paul II ont oeuvré durant des années pour la liberté de ces millions d'individus prisonniers du communisme.

 

Gardons à l'esprit cette leçon de l’histoire car comme le disait le président Reagan la liberté n'est jamais qu'à une génération de l'extinction.

 

S.F

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5 novembre 2014

Résultats partiels

A 6h30, nous pouvons déjà affirmer que ces midterm marque une victoire pour le Parti Républicain.

 

Il renforce sa position de 9 sièges à la chambre des représentants selon les projections, déjà 236 élus sont assurés sur un total de 435.

 

Pour la première fois depuis 2006 le sénat américain revient entre les mains des républicains, avec 7 sièges gagnés, la prochaine majorité devrait être de 53 à 54 sièges pour les républicains.

 

Le Parti Républicain a jusqu'à présent réussi à prendre 3 postes de gouverneurs aux démocrates.

 

résultat par district

S.F

 

 

 

4 novembre 2014

L'enjeu des élections d'aujourd'hui.

midterms

 

C'est ce mardi 4 novembre que le sénat voit un tiers de ses 100 sénateurs renouvelés pour un mandat de 6 ans. Ainsi que 36 postes de gouverneurs et l'ensemble de la chambre des représentants.

 

A travers tout le pays les candidats démocrates essayent de se démarquer du président Obama.

 

A l'instar d'A.Grimes, candidate pour le poste de sénateur dans le Kentucky face à M.McConnell (actuel leader des républicaines au sénat) ; la candidate à dans un débat nié avoir voté pour le président Obama en 2008 et en 2012. De nombreux démocrates n'ont même pas le courage aujourd'hui d'assumer leur vote pour leur héros d'hier...

 

Dans un autre débat, ce fut la sénatrice J.Shaheen du New Hampshire qui a refusé de répondre à une simple question ; à savoir si oui ou non elle approuvait la politique conduite par le président Obama. Bien sûre qu'elle l'approuve ! Mais pas ses électeurs...

 

La plupart des électeurs savent que ces élus ont fermement soutenu l'administration Obama.

 

Les américains en ont assez du président Obama. De ses mensonges sur l'Obamacare et de l'augmentation des coûts de la santé qui en a résulté. Ils sont inquiets de voir un gouvernement fédéral gaspiller de l'argent qu'il n'a pas. Ils sont fatigués des hésitations du président Obama dans sa gestion de dossier comme ébola ou l'ISIS (Islamic State in Iraq ans Syria), où au sein même de son propre camp il reçoit des critiques de personne tel L.Panetta, ancien directeur de la CIA.

 

Quoi qu'ils en disent, les démocrates ont toujours soutenu et voté pour ses politiques. Les sénateurs démocrates ont durant 6 ans suivi le président Obama. A aucun moment ils n'ont fait valoir leur indépendance, les parlementaires américains sont plus libres de leur vote que les français envers leur parti.

 

Le président Obama a confirmé le 2 octobre dernier que ses politiques étaient dans les bulletins de vote (« Make no mistake: my policies are on the ballot »). Voter pour un candidat démocrate revient à voter pour l'impopulaire président Obama.

 

Durant les deux dernières années où les républicains ont été majoritaires à la chambre des représentants. Ils ont fait passer 350 lois dont 40 pour favoriser l’emploi. La majorité démocrate au sénat les a bloqué...

 

Dans un pays qui a besoin de plus d'emplois, les démocrates sont encore dans une logique d'opposition partisane. Si les américains envoient une majorité républicaine au sénat, elle pourra mettre fin au blocage et faire bouger la législation plus rapidement afin d'accélérer la reprise économique.

 

La création d'emplois et la croissance économique sont les priorités des républicains. De fait, avec des États-Unis en croissance nous aurons des répercutions positives sur notre propre économie, grâce à un effet d’entraînement. Les républicains souhaitent également flexibiliser les services médicaux, le système scolaire, réduire les déficits, améliorer la défense nationale et la sécurité aux frontières. Ils estiment par dessus tout que plus de décisions devraient être prises à l'échelle des États, des communautés, des familles... Les bureaucrates de Washington ayant déjà trop de contrôle sur la vie des citoyens.

 

Nous devrions nous inspirer de cette vision des choses à l'heure où nous débattons d'une réforme des collectivités locale. Il serait normal de nous inspirer d'un modèle où les décisions qui nous concernent sont prises par nous ou par une institution qui soit la plus proche de nous. Ce qui est bon pour un corse ne l'est pas forcément pour un breton ou un basque. Alors pourquoi devrions nous tous nous voir imposer les mêmes décisions pensées par des technocrates parisiens méprisants ou ignorants les particularités de chaque territoire.

 

Le vote d'aujourd'hui déterminera s'il y aura plus de pouvoir entre les mains du président Obama, des bureaucrates de Washington. Ou s'il y aura plus de pouvoir entre les mains des républicains pour défendre les intérêts du peuple américain.

 

S.F

3 novembre 2014

Comment le président Obama bricole les chiffres du chômage ?

Barack Obama

 

 Mercredi dernier la Federal Reserve (FED) mettait un terme à son troisième Quantitative Easing (QE), ce qui laisse faussement penser que la situation économique du pays s'est amélioré depuis l'arrivé du président Obama à la Maison Blanche.

 

En effet, depuis longtemps dans leur « forward guidance » (qui annoncent les orientations à venir de la politique monétaire américaine) les autorités monétaires américaines se sont fixées un taux de chômage en dessous duquel elles cesseraient toutes interventions, taux de 6.5 %, qui a été atteint en mars dernier. Aujourd'hui le taux de chômage est officiellement de 5.9 %.

 

Ces bons chiffres sont à faire pâlir d'envie, mais à y regarder de plus près le tableau est plus sombre... En effet, il faut voir qui se trouvent derrière ces chiffres, des hommes et des femmes victimes de la crise, ayant perdu leur emploi. Tous n'ont pas retrouvé un emploi contrairement à ce que laisse penser ce chiffre officiel.

 

Si l'on se penche sur le taux d'activité, qui est le rapport entre le nombre d'actif ( personne ayant un emploi ou cherchant un emploi ) et l'ensemble de la population correspondante on constate que ce dernier est en forte baisse depuis l'élection du président Obama ; étant passé d'environ 66 % en 2008 à 62.7 % aujourd'hui. Le plus bas taux depuis une quarantaine d'année.

 

Cette baisse s'explique par la baisse du nombre d'actif, il s'agit surtout de chômeurs qui découragés s'éloignent de la recherche d'emploi, ils ne sont plus pris en compte par les statistiques du gouvernement même s'ils désirent un emploi.

 

En regardant un troisième chiffre, nous pouvons corroborer cela. Le taux de chômage dit « U-6 » intègrent dans son calcul ces populations ce qui permet d'avoir un taux de chômage plus représentatif de la réalité, un taux de chômage « réel » qui est de 11.8 % … Le taux de chômage artificiellement bas est appelé « U-3 », celui-ci est clamé par les autorités...

 

Les chiffres sont en apparence bons, mais montre une grande fragilité de l'économie. La présidente de la FED J.Yallen considère que l'économie américaine est molle. Même si la FED à mis un terme au QE, elle entend maintenir ses principaux taux d’intérêt proche de 0 durant encore longtemps ; ce qui témoigne d'un manque de confiance dans l'économie américaine.

 

Le chômage élevé a aussi des conséquences négatives sur les salaires, après avoir chuté de 11.6 % durant la récession, ils ont stagné durant la présidence Obama. Alors qu'ils avaient augmenté en moyenne de 6.8 % sous la présidence W.Bush.

 

S.F

3 novembre 2014

Vers une victoire de Mike Rounds dans le Dakota du Sud

Le Dakota du Sud est un État républicain. Depuis 1964 il vote pour le candidat républicain à l'élection présidentielle, et depuis 1974 il élit un gouverneur républicain. Pour autant, et ce depuis 1962 il envoie à chaque élection soit un représentant ou un sénateur à Washington. Pour ces élections il s'agit justement d'un siège détenu par un démocrate qui est remis en jeu. Celui de Tim Johnson élu depuis 1996, à l'issue de son troisième il décide de ne pas se représenter.

 

Mike Rounds

 

Trois candidats briguent le poste. Mike Rounds (gouverneur de cet État de 2002 à 2010) pour le Parti Républicain et Rick Weiland pour le Parti Démocrate. L'ancien sénateur Larry Presseler est aussi dans la course. Il a représenté le Dakota du Sud au Capitole de 1979 à 1996; présenté comme indépendant il est crédité d'environ 18% des suffrages. Weiland obtiendrait 28% des voix, ce devrait être en toute logique M.Rounds qui l'emporterait avec 40% des voix selon les sondages.

 

S.F

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2 novembre 2014

Obama contre la famille

Barack Obama

 

La famille, institution millénaire et fondatrice de notre civilisation est attaquée aussi bien France qu'aux États-Unis.

 

Un individu d’épanouit en premier lieu dans sa famille, avec ses amis... Certains ont souvent tendance à oublié que la famille est le premier lieu où l'enfant apprend l'ordre, le respect, l'autorité, la coopération... et ce au quotidien. L’Etat ne pourra jamais remplacer cela ; au delà du fait qu'ils ruinent notre économie, un système fortement redistributif de richesses au nom de la « solidarité nationale » ne remplacera jamais l’attention de la famille dont nous avons besoin.

 

Pendant que de ce côté-ci de l'Atlantique le gouvernement Valls s'affaire à démolir la famille à petit feu, les € 700 mns d'économies faites sur le dos des famille dans le budget 2015 en témoigne

 

De l'autre côté d'autres attaques ont également lieux contre l'institution familiale. Petit à petit le mariage entre deux personnes du même sexe gagne du terrain ; bien que des études scientifiques et les expériences nous montre que le mariage traditionnel est meilleur pour les enfants. L'Obamacare s'attaque à la liberté de conscience religieuse des individus.

 

Loin d’apaiser les tensions et de rassembler la nation le président Obama se montre sournois en ce domaine. Ses attaques pernicieuses contre la religion sont une première. Ainsi, il devient le premier président à faire une intervention au Planned Parenthood (plus grand avortoir des États-Unis) au nom évocateur : « Thank you, Planned Parenthood. God bless you »... Le président Obama s'est aussi vu refusé par le Vatican trois nominations d'ambassadeurs, tous pro-choice... la liste des provocations du président Obama est encore longue, hélas...

 

S.F

2 novembre 2014

Louisiane, Cassidy sénateur?

Cassidy et sa famille

 

La Louisiane fait parti des Etat les plus conservateur du pays : 45% des habitants sont conservateurs, 34% modérés et 17% liberals. 6 des 7 district sont occupés par des républicains, le poste de gouverneur est détenu par le Bobby Jindal (R), le second sénateur de cet État est le républicain David Vitter élu en 2004 et réélu en 2010.

Même si la sénatrice démocrate sortante Mary Landrieu, élu en 1996, essaye de prendre ses distances avec le président Obama, ses opposants lui rappel toute l'aide qu'elle lui a apporté pour l'Obamacare.

Le républicain Bill Cassidy, favoris de l'élection, pointe aussi du doigt la sécurité au frontière en rappelant que sen. M.Landrieu s'est opposée au renforcement des patrouilles aux frontières. De plus la protection qu'elle apporte aux immigrés illégaux et ses amnisties sont aussi dénoncées.

La défiance vis à vis du Parti Démocrate de Louisisane affecte aussi sen. M.Landrieu. L'ancien gouverneur démocrate Edwin Edwards et candidat à la chambre des représentants dans le district où Cassidy fut élu vient de sortir de prison après avoir été condamné à 8 ans d'emprisonnement pour corruption.

Aujourd'hui 48% des habitants de Louisiane disent avoir confiance dans leur gouvernement, c'est 10 points de moins que la moyenne des 50 États. La confiance dans l'économie est aussi plus érodé qu'ailleurs, l'indice de confiance est inférieur de 11 points à la moyenne nationale. La popularité du président Obama y est également plus faible de 3 points par rapport à la moyenne nationale.

Ceci à de quoi inquiéter sen. M.Landrieu qui depuis 1996 est élu avec peu d'avance. Si elle ne parvient pas à recueillir plus de 50% des voix le 4 novembre prochain elle sera contrainte à un nouveau vote le 6 décembre prochain face au second candidat ayant obtenu le plus de voix.

Cela tient d'une particularité dans le mode de scrutin en Louisiane. Chaque électeur peut inscrire autant de noms de candidats qu'il désire sur son bulletin de vote, le candidat ayant obtenu plus de 50% des voix est élu. Si aucun ne se dégage les deux candidats arrivé en tête s'affrontent lors d'un deuxième vote. Ainsi aux côtés des deux candidats favoris se trouve un ancien colonel de l'Air Force, le républicain Rob Maness; mais aussi Thomas Clement (R), ou encore le libertarien Braunon McMorris, Wayne Ables (D), Vallian Senegal (D)...

Ce mode de scrutin est favorable à Cassidy, dans l'hypothèse d'un second tour face à Landrieu il pourrait capter les voix des anti-Landrieu.

L'électorat indépendant de cet État est de moins en moins favorable aux démocrates. En 2008 39% d'entre eux étaient favorable aux démocrates contre 29% pour les républicains. Désormais ils sont 33% étant plutôt favorable au Parti Démocrate, l'appréciation pour le GO0 reste stable.

Aujourd'hui les sondages font État d'un rapport de force en faveur des républicains à 48% contre 43% pour les démocrates.

 

S.F

1 novembre 2014

Le désastre Obamacare

Tout le monde se souvient des ratages survenus lors du lancement de l'Obamacare (Affordable Care Act -ACA-). Des millions d'Américains éligible à ce dispositif se trouvant dans l'impossibilité de pouvoir s'inscrire sur le site du gouvernement prévu à cet effet ( https://www.healthcare.gov/ )... Le pire est que ce dysfonctionnement a perduré des mois ! Il faut rajouter à cela la saturation des lignes téléphoniques du service public, le rendant injoignable.

 

Le plus grave dans cette histoire est que même le gouvernement fédéral s'est trouvé impacté par cela, obligé de fermer plusieurs de ses administrations. Non financée, à cause de l’entêtement d'un homme voulant imposer au peuple une réforme qu'il refuse ( seulement 24 % des Américains pensent que l'Obamacare est une bonne chose... ) ; l’État fédéral a connu un shut down il y a un an. Le dernier avait eu lieu fin 1995 / début 1996, du fait de la réforme de Medicare souhaité par le président Clinton.

 


 

 

ça va faire mal

 


 

 

L'Obamacare va aussi avoir des conséquences négatives sur la France. Les États-Unis sont le premier pays en matière d'innovation dans la santé (médicament, procédures chirurgicales...). 71 % de la recherche et développement (R&D) faite dans ce secteur provient de l'industrie privé. Mais entre 2012 et 2014 ces dépenses ont augmenté de seulement 2,1 %; contre en moyenne 6 % durant les 5 années précédentes. A titre indicatif, la Chine voit elle ces dépenses croître de 22 % par an dans le même secteur...

 

L'impacte des nouvelles réglementations et taxes en sont à l'origine. Le bureau du budget du congrès évalue à $500 Mds les augmentations d'impôts lié à l'ACA dans les 10 prochaines années afin de financer les subventions pour l'assurance et l'expansion du dispositif Medicaid.

 

Les conséquences sur la recherche pharmaceutique sont désastreuses, des emploi et des centres de recherche sont délocalisés. Dans la plupart des entreprises du secteur, le niveau des taxes est plus élevé que le budget de la R&D. Les investissements dans les start-up du domaine de la santé sont en chute libre ; étant passé de $61 Mds en 2011 à $41 Mds en 2013.

 

Le modèle américain se socialisant ne fait plus rêver autant qu'avant. Le nombre d'étudiants retournant dans leur pays d'origine après l'obtention de leur diplôme est en augmentation. 

 

S.F

1 novembre 2014

Montana: Steve Daines favori.

Steve Daines

 

Le Montana renouvelle le siège de sénateur occupé par Max Baucus jusqu'en février 2014. Ce démocrate, nommé ambassadeur en Chine par le président Obama a laissé sa place à John Walsh en attendant les prochaines élections. Sen. J.Walsh aurait dû en toute logique porter les couleurs de son parti en novembre prochain. Mais il s'est retrouvé au coeur d'un scandale l'été dernier, accusé d'avoir plagié un papier de l'Army War College en 2007.

Le Parti Démocrate du Montana a dû investir en toute hâte un autre candidat. Ce sera une professeur de 34 ans, Amanda Curtis qui affrontera le républicain Steve Daines le 4 novembre prochain.

Steve Daines, soutien du gov. Huckabee en 2008, est favoris de l’élection. Cet entrepreneur ayant créé 1000 emplois obtient selon les sondages 54 % des intentions de vote contre 35 % pour la candidate démocrate. Elu depuis novembre 2012 à la chambre des représentants, il défend déjà les interêts de ses électeurs à Washington. 

 

S.F

31 octobre 2014

Quand le président Obama veut se refaire à l'international...

 

“Fort” de ses 40% dans les sondages d'opinions, le commander-in-chief espère bien se refaire une santé grâce à sa politique étrangère. D'ébola à l'ISIS (Islamic State in Iraq and Syria) en passant par les tensions avec la Russie les opportunités sont là, encore faut il les saisir...

 

president-obama-baghdad-camp-victory-greet

 

Le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, estime que la situation actuelle au Moyen-Orient est une conséquence du retrait des troupes américaines d’Irak en 2011. Candidat à l'élection présidentielle en 2008 il s'était alors prononcé en faveur du maintien de troupes sur le sol irakien jusqu'à ce que la situation soit stabilisée. Déjà en 2005 suite à la recrudescence des attentats qui ébranlaient le pays le président W.Bush y avait envoyé des renforts. Les spasmes qui secouent le pays ont repris après le retrait des troupes américaines, sans rien pour les juguler... sen. J.McCain voit aussi dans l'aggravation de la situation syrienne une insuffisance dans l'aide apporté aux rebelles “modérés” qui a pour conséquences le développement de l'ISIS.

 

Certains voient au contraire dans l'intervention militaire de la coalition de 2003 un élément important dans le développement a posteriori de l'ISIS. Nous pourrions refaire le débat sur la légitimité de cette intervention, mais dire que la présence de troupes américaines sur le sol irakien entre 2003 et 2011 est à l'origine de l'ISIS est une ineptie.

 

Prenons quelques exemples, est ce que la présence de troupes américaines au sol après la seconde guerre mondiale en Europe, au Japon, ou encore en Corée a engendré un développement de l’extrémisme parmi la population ? Au contraire, ces forces ont permis de stabiliser ces pays et d' y apporter la liberté, et la démocratie.

 

Concernant la situation au Moyen-Orient, 51% des américains se déclarent être favorable à l'envoi de troupes au sol si les bombardements s'avèrent insuffisant contre l'ISIS. Ils sont 54 % à penser que le président Obama est fou de dévoiler ces plans de guerre à l'avance et 64% à penser que le président Obama n'a pas de stratégie clair dans ce conflit... c'est d'ailleurs le président Obama qui déclarait le mois dernier « We don't have a strategy » ( Nous n'avons pas de stratégie)...

Question stratégie, nous pouvons faire confiance au président Obama pour préserver la paix... mais pas nécessairement les intérêts américains. Mêler les deux, comme jadis le faisait le président Reagan serait mieux.

 

Ainsi, dans le Benghazi gate il a laissé l'ambassadeur américain se faire lyncher avec trois autres membres de ambassade. L'image est désastreuse, le représentant du président des États-Unis en personne tué... Il y a eu quatre morts, nous avons évité un conflit de plus grande ampleur. Mais l'image de l'Amérique en a prise un coup.

 

Le récent épisode ukrainien abonde en ce sens. Le président Obama a reculé. Les sanctions se sont montrées insuffisantes pour freiner le président Poutine ; qui, rappelons le, estime que la chute de l'Empire du Mal (URSS) fut une des plus grandes catastrophes qu'ai connu le XX ème siècle. Le président Poutine a testé ; il a réussi à ré-introduire l'utilisation de la force militaire au cœur de l'Europe, il a gagné l'épreuve de force face à l'Amérique d'Obama.

 

A terme d'autres pourraient s'en inspirer, nous pensons bien évidemment à l'Iran qui rêve toujours de son Holocauste nucléaire contre l’État Juif. Mais aussi à la République Populaire de Chine qui a des vues sur les ressources naturelles de ses voisins.

 

S.F

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