Dette : les bilans des Présidents Bush et Obama

Les Démocrates ont joué sur l'argument de la dette Américaine au cours des nombreuses élections qui ont eu lieu entre 2001 et 2008 pour attaquer le Président Bush. Ils affirmaient que la dette créée par le Président Bush pour financer la guerre en Irak (notamment) était très dangereuse pour l'avenir des Etats-Unis.

Se retrouvant dans une situation difficile, le Président Bush a effectivement dépensé et créé de la dette, notamment au début de son premier mandat à la suite des attaques du 11 septembre. 

A la suite, le Président Bush a tenté de résorber le déficit autant que possible, pour arriver quasiment à l'équilibre en 2007. L'année 2008 a ensutie un peu plus creusé la dette avec l'arrivée de la crise financière. 

Aujourd'hui, le Président Obama aussi a un bilan sur la dette. Il affirmait lui-même que les dépenses de l'administration Républicaine étaient dangeureuses et dévaient cesser. Il fallait, selon lui, revenir à des principes de gestion saines. 

Voici le bilan comparé des deux Présidents :

En moyenne sur l'ensemble de ses deux mandats, le Président Bush avait des recettes de 2.200 milliards de dollars (2.200.000.000.000.000 $) par an.

En moyenne, il en a dépensé 2.500 milliards (2.500.000.000.000.000 $) par an, augmentant la dette fédérale de 309 milliards de dollars (309.000.000.000 $) par an, soit 12,36% de ses recettes.

Le Président Obama a eu des recettes en moyenne de 2.100 milliards de dollars (2.100.000.000.000.000 $) par an, soit quasiment la même somme que le Président Bush malgré la crise.

Ses dépenses ont cependant été bien différentes : en moyenne 3.400 milliards de dollars (2.100.000.000.000.000 $) par an, augmentant la dette fédérale de 1.311 milliards de dollars (1.311.000.000.000.000 $) par an, soit 62,43% de ses recettes !

En proportion du revenu fédéral, le Président Obama a donc augmenté la dette Américaine chaque année cinq fois plus que le Président Bush ! 

Le Président Obama a ruiné les Etats-Unis en trois ans. La situation continue de s'aggraver. Les dépenses et la politique de direction de l'économie par l'Etat amène les Etats-Unis dans le mur. Plus que jamais, ce pays a besoin de l'élection de Mitt Romney le 6 novembre 2012.

www.MittRomneyFrance.fr 

Comments

[J-M AIGROT]

Ne jouons pas sur les mots. Le stimulus a évidemment aggravé l'endettement public américain. Mais a-t-il oui ou non évité une dépression semblable à celle du début des années trente? On ne peut éluder cette question d'une simple pirouette idéologique. La réalité économique se moque complètement de l'idéologie. La limite du monétarisme réside dans l'impossibilité de pratiquer des taux d'intérêt négatifs!

[Pierre]

Le stimulus a créé des dépenses mais n'a pas relancé l'économie Américaine. La dette Américaine est plus haute qu'avant la présidence Obama mais le taux de chômage est aussi supérieur, et la croissance reste faible.



Les stimulus, engagés selon des principes néo-Keynesiens qui ont prouvé leur inutilité, ont échoué. Les Conservateurs Américains avaient prévenus que ce serait le cas (Mitt Romney l'avait martelé).



Le premier stimulus fut la première erreur du Président Obama.

[J-M AIGROT]

Voilà la seule question pertinente.

Les chiffres ne sont pas contestables. On peut reprocher à George W Bush un market fundamentalism à l'origine de la crise; l'accabler pour ses déficits relève jusqu'à un certain point de l'argutie partisane.

De même on peut reprocher à Obama d'avoir suivi à la lettre le conseil de Krugman et péché par excès. Est-ce à dire qu'une administration républicaine aurait pu faire l'économie d'un stimulus plus raisonnable, et compter sur le supply side afin de circonscrire un risque évident de dépression?

la réalité économique se moque éperdument du sectarisme idéologique...