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Les Amis de la droite Américaine
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23 septembre 2011

Rick Perry : La politique de Barack Obama au Proche-Orient est naïve, biaisée, arrogante et dangereuse

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Traduction et adaptation, © Guy Millière pour Drzz.fr


"J’ai traduit le texte du discours prononcé par Rick Perry à New York, la veille de l’ouverture des débats sur la question palestinienne à l’ONU. Ce discours définit une position claire, qui tranche nettement tout à la fois avec le discours de Nicolas Sarkozy et celui de Barack Obama. Il incarne l’Amérique dont je me sens proche et que Barack Obama a profondément détérioré depuis son élection. Je pense que ce discours ne sera mentionné dans aucun média français. Je pense que ceux qui lisent Drzz trouveront un intérêt à en prendre connaissance."

Guy Millière


« Permettez-moi d'abord de remercier le Dr Solomon Frager et Aaron Hirtz qui nous ont aidés à organiser cette conférence de presse aujourd'hui.

Je suis accompagné par un groupe divers de dirigeants juifs d'ici et d'ailleurs, qui partagent ma préoccupation face au fait que les Nations Unies pourraient prendre, cette semaine, des décisions venant légitimer la prétention palestinienne de créer un Etat, en complète violation de l'esprit des Accords d'Oslo de 1993.

Nous sommes indignés de voir que certains dirigeants du Proche-Orient ont jeté aux orties le principe de négociations directes entre l’Etat souverain d'Israël et les dirigeants palestiniens, et nous sommes tout aussi indignés de voir que l'administration Obama, en adoptant une politique d’apaisement au Moyen-Orient, a encouragé un acte inquiétant et accompli de mauvaise foi.

Nous ne serions pas ici aujourd'hui, au bord du précipice que pourrait créer cet acte, si la politique d'Obama au Moyen-Orient n'était pas arrogante, biaisée et dangereuse.

Il faut dire, d’abord, qu’Israël est notre allié le plus proche et le plus solide au Moyen-Orient, et l’est depuis plus de 60 ans. La politique d'équivalence morale pratiquée par Obama, qui donne un statut égal aux griefs des Israéliens et des Palestiniens, et qui place sur le même plan des dirigeants démocratiques et des organisateurs d’actes terroristes, est inadmissible.

Il n'y a pas de juste milieu entre nos alliés et ceux qui cherchent leur destruction.

L'Amérique ne doit pas mettre sur un pied d’équivalence les tactiques terroristes du Hamas et les mesures de sécurité de l'Etat légitime et libre d'Israël. En proposant « des négociations indirectes » par l’intermédiaire des Etats-Unis, plutôt que des négociations directes entre les dirigeants palestiniens et Israéliens, cette administration a encouragé les Palestiniens à fuir les négociations directes.

Ensuite, cette administration a eu tort de proposer que les soi-disant « frontières de 1967 » soient le point de départ des négociations israélo-palestiniennes.

Quand on voit que cette suggestion a été faite à la veille de la visite du Premier ministre israélien, on voit dans cette administration américaine une volonté d'isoler un allié proche et de le faire d'une manière insultante.

Enfin, en ayant ajouté à l’évocation des « frontières de 1967 » le principe d’un gel de la construction à Jérusalem-Est et dans les implantations israéliennes, l'administration Obama a placé Israël en position de faiblesse et a détérioré gravement le processus de négociation.

Soutenus par les politiques de l'administration Obama et divers pays à l'ONU, les Palestiniens exploitent l'instabilité au Moyen-Orient dans l'espoir d'atteindre leurs objectifs sans faire de concessions, et sans négociations directes avec Israël.

La raison à cela est simple : ils perçoivent qu'ils peuvent obtenir ce qu'ils veulent de l'ONU sans faire de concessions. Dès lors, pourquoi devraient-ils négocier avec Israël ?

L'administration Obama fait bien de finalement accepter de s’opposer à la résolution des pays arabes à l'ONU, mais il convient de répéter que nous n’en serions pas là aujourd'hui si certains principes de base, concernant le conflit, avaient été respectés.

Premièrement, les dirigeants palestiniens doivent affirmer publiquement le droit d'Israël à exister, et à exister en tant qu'Etat juif ;

Deuxièmement, Mahmoud Abbas doit convaincre toutes les factions, y compris le Hamas, de renoncer à tout acte de terrorisme, et doit obtenir la libération du soldat israélien Gilad Shalit ;

Troisièmement, l'Etat palestinien ne pourra être établi que par des négociations directes entre la direction palestinienne et l’Etat d'Israël.

En ne respectant pas ces principes, l'administration Obama a suivi la rue arabe, au détriment de nos propres intérêts de sécurité nationale. Elle a semé une instabilité qui menace les perspectives de paix.

La sécurité d'Israël est cruciale pour la sécurité de l'Amérique. Nous ne devons pas oublier que c'est Israël qui a réduit à néant la capacité nucléaire de l'Irak en 1981, et celle de la Syrie en 2007. Dans les deux cas, les actions israéliennes ont protégé le monde libre.

Aujourd'hui, la plus grande menace pour la sécurité d'Israël et, par extension, la plus grande menace pour l'Amérique, est le développement, par le gouvernement iranien, d'un arsenal nucléaire.

Une chose est claire : nous devons empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires. Les sanctions économiques doivent être intensifiées, et toutes les options doivent rester sur la table aux fins d’empêcher un régime brutal et répressif d'acquérir une capacité nucléaire.

Nous avons gaspillé notre plus grande opportunité de voir survenir un changement de régime. Quand les citoyens iraniens marchaient et manifestaient à Téhéran pendant la révolution verte de 2009, l'Amérique perdait un temps précieux et menait une politique d’apaisement vis-à-vis des gouvernements iranien et syrien.

Qui sait ce que les dirigeants de l'Iran pourraient être aujourd'hui, si l'Amérique avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour fournir un soutien diplomatique et moral au mouvement de ces gens qui cherchaient la liberté.

Nos actions, ces dernières années, ont déstabilisé le Moyen-Orient.

Nous avons fait preuve de complaisance et de pusillanimité, face la révolte contre les gouvernements hostiles d’Iran et de Syrie, et nous avons été très lents à reconnaître les risques posés par le nouveau régime en Egypte et par les tensions entre Israël et la Turquie.

Il est d'une importance vitale pour l'Amérique de préserver des alliances avec des régimes musulmans modérés et les dirigeants musulmans qui cherchent à préserver la paix et la stabilité dans la région. Mais aujourd'hui, ces dirigeants ont du mal à savoir quelle est la position de l'Amérique.

Notre politique étrangère a créé de dangereuses incertitudes dans le contexte de ce qu’on appelle le « printemps arabe ». Et notre politique d'isolement et d’affaiblissement d’Israël n'a fait qu'encourager nos adversaires et nos ennemis.

Face à la présentation imminente de création d’un Etat palestinien devant l'ONU, l'Amérique doit agir rapidement.

Premièrement, chaque pays au sein de l'ONU doit savoir que l'Amérique est résolument au côté d’Israël, et que les accords d'Oslo et le principe de négociations directes sont notre cadre d’action.

Deuxièmement, l'Amérique doit énoncer clairement que la déclaration d'un Etat palestinien, en violation de l'esprit des accords d'Oslo, si elle était soutenue à l’ONU, pourrait nous conduire à revoir notre financement des opérations de l'ONU.

Troisièmement, les Palestiniens doivent savoir que leur stratégie peut avoir des conséquences : l'Amérique doit reconsidérer l'aide financière qu’elle fournit aux Palestiniens depuis 17 années.

Quatrièmement, nous devrons fermer le bureau de l'OLP à Washington si l'ONU accorde le statut d'Etat à l’Autorité palestinienne.

Et cinquièmement, nous devons signaler au monde, y compris à des pays comme la Turquie et l'Egypte que nous avons considérés comme des alliés dans les années récentes, que nous ne tolérerons pas la moindre agression contre Israël.

Israël est notre allié et notre ami.

Je me suis rendu en Israël plusieurs fois, et je me suis entretenu avec les dirigeants d’Israël. L’existence d’Israël est essentielle à la sécurité de l'Amérique dans le monde.

Il est temps de changer notre politique d'apaisement envers les Palestiniens, et de renforcer nos liens avec l’Etat d'Israël, et dans ce cadre, de rétablir une position forte de l’Amérique au Proche-Orient, caractérisée par une fermeté et une détermination retrouvées.

Si l'Amérique ne répond pas fermement aux forces hostiles à Israël, elle leur permettra de s’enhardir.

Ce serait une erreur tragique. »

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