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Les Amis de la droite Américaine
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26 octobre 2010

La crise et ses vrais responsables

Georges Bush est souvent consideré en France comme le responsable de la crise immobiliére de 2009 comme soulignait encore un économiste aux journées de l'économie à Lyon il y a quelques mois mais l'on oublie trop rapidement l'incident qui a opposé les constructeurs de maisons et les agents immobiliers à l'administration Bush en 2004. 

En effet, ces derniers ont ardement combattus une loi de l'Administration bush qui prévoyait, en 2004, que Fannie Mae (Une société par actions créée par le gouvernement fédéral américain en 1938 dans le but d'augmenter la liquidité du marché des prêts hypothécaires et qui en 2008 fut renfloué à coup de milliards car beaucoup de gens œuvrant dans le secteur de la finance ont estimé  qu'elle était trop grosse pour que l'État la laisse tomber en faillite) et Freddie Mac (également, un société par actions créée par le gouvernement fédéral américain dans le but d'augmenter la taille du marché des prêts hypothécaires. Elle achète des hypothèques sur le marché des prêts hypothécaires de première main, les assemble et les revend à des investisseurs sur le marché mondial) augmentent le financement de logements pour les personnes à faible revenu au lieu de leur délivrer des prêts à taux variable. 

L'Association nationale des constructeurs, ainsi que l'Association Nationale des Agents Immobiliers et l'Association des Banquiers Spécialisés dans les hypothéques (Mortgage Bankers Association) avaient à l'époque écrit une lettre à Alphonso Jackson, secrétaire au Logement et au Développement urbain (HUD), faisant valoir que les acheteurs de maison à revenu intermédiaire sont ceux qui pourraient être blessé par le plan proposé. 

En avril, le secretariat avait proposé de nouvelles règles qui faisaient passer le pourcentage des prêts achetés par Freddie Mac et Fannie Mae en faveur des emprunteurs aux revenus égaux ou inférieurs à la médiane des salaires de leur région selon le Wall Street Journal de l'époque. 

Mais Fannie et Freddie (qui sont également de puissants lobbies politiques) avaient mis en en garde dans une lettre que les règles proposées nécessitant des deux organismes parapublics le financement de «logement abordable» pouvaient avoir des "conséquences désastreuses", et de frapper de plein fouet les personnes pauvres et à revenu intermédiaire qui auraient du mal à s'offrir une maison. 

David Crowe de l'Association Nationale des Constructeurs Immobiliers (NAHB) affirmait que "Fannie et Freddie utilisent déjà leur capacité à emprunter à bon marché sur le marché obligataire gouvernemental pour aider les gens à revenu moyen à faible acheter des maisons et seraient obligés de fournir davantage de fonds aux acquéreurs de logement à faible revenu en réduisant leur financement à revenu intermédiaire"

Le Wall Street avait également soulevé que les deux groupes parapublics mettaient déjà tout en oeuvre pour promouvoir le logement abordable et que le secrétaire au Logement et au Développement urbain faisait des hypothèses irréalistes quant aux perspectives qui s'offraient aux foyers modestes.

En réalité, ces efforts avancés par Freddie et Fannie furent les prêts à taux variables qui donnaient l'illusion que les foyers modestes pouvaient accéder à l'immobilier mais qui en réalité creusaient le trou de leur misère avec la pelle des banquiers. Ne devaient-ils pas privilégier les prêt à taux fixe ?

Cet effort de l'administration Bush s'est poursuivit en 2003 lorsque elle a annoncé la création au sein du Département du Trésor, une agence visant à superviser Freddie et Fannie.



  

Des organisations aux méthodes peu orthodoxes.

Malgré tous les efforts de la terre, que faire quant des organisations aux pouvoirs de lobying conséquent font tout pour s'en mettre plein les poches.

En effet, un rapport de juillet 2003 relevait que Freddie Mac avait manipulé ses comptes pour tromper les investisseurs.

George Bush a supprimé les régulateurs, nous dit-on ? mais Freddie a largement fait pression contre les efforts de l'administration qui donnait aux régulateurs une large autorité pour approuver les produits de Freddie.



Alors, on a vu ces derniers temps des pancartes qui au dessous d'un portait de George Bush souriant affichaient le slogan "est-ce que je vous manque ?". En effet, au delà de cette affaire de soutien à l'acquisition des logements par la classe moyenne, la protection des consomateurs en 2001. Alors, sans aucun doute Georges Bush manque à une partie grandissante de l'opinion.

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