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Les Amis de la droite Américaine
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26 mars 2008

Obama ne sera pas le prochain président !

obama_0161

Par Guy Millière, pour les 4 vérités Hebdo.

L’an prochain, les États-Unis auront un nouveau Président. Rudy Giuliani ayant très mal mené sa campagne, et Mitt Romney n’ayant pas su convaincre, il est vraisemblable, désormais, qu’il s’appellera John McCain.

Celui-ci n’avait pas a priori mes préférences mais
, si je le compare au candidat démocrate, le choix est très vite fait. Si le candidat démocrate devait s’appeler Hillary Clinton, McCain l’emporterait haut la main. Le candidat s’appellera sans doute Barack Obama : en ce cas, la victoire sera plus serrée, mais je ne puis penser qu’Obama sera élu. Si l’élection avait lieu en Europe, ce serait différent, bien sûr : l’« obamamania » fait l’unanimité ou presque de ce côté de l’Atlantique et a succédé à l’engouement pour Hillary.

En 2004, les scores auraient donné en Europe occidentale un minimum de 85 % pour John Kerry, 10 % pour le gauchiste vert Ralph Nader et, au mieux, 5 % pour George Walker Bush. Dans les pays d’Europe centrale au temps du communisme, il fallait bourrer les urnes pour obtenir ce genre de résultats. En Europe occidentale, ce ne serait même pas la peine. Les idées incarnées par le Parti républicain sont, à Berlin, à Paris ou à Madrid, devenues inintelligibles, et il est très vraisemblable que cela ne s’arrangera pas.

Je dirai qu’en cas de victoire, très hypothétique, d’Obama (les primaires ne sont pas même achevées), l’obamamania retomberait plus vite encore en Europe qu’elle ne retomberait en Amérique, où je m’attends pourtant à ce qu’elle s’affaisse comme un mauvais soufflé. Obama est protectionniste, ce qui n’arrangera pas la situation économique mondiale en général, et européenne en particulier. Il envisage des augmentations d’impôts et de taxes qui ne pourraient, si elles étaient mises en œuvre, que déboucher sur une récession qui, quoi que disent certains, n’est pas là aujourd’hui aux États-Unis. Une récession américaine n’arrangerait pas du tout les affaires économiques du monde.

Par ailleurs, les Européens continuent de rêver d’un monde où tout le monde est beau et gentil, où tout peut se régler par le dialogue et où tous les problèmes planétaires sont dus à l’horrible administration Bush, à Israël et, en gros et sans détails, à l’islam. Si un éventuel Président Obama faisait davantage pression sur Israël, s’il amorçait un retrait d’Irak, s’il faisait montre d’une faiblesse à la Jimmy Carter vis-à-vis de l’islamo-terrorisme, il ne ferait ainsi qu’encourager ce dernier, avec tous les effets de déstabilisation susceptibles de s’ensuivre.

Je suis loin d’être certain que les Européens seraient vraiment heureux d’une Amérique repliée sur elle-même, hésitante et pacifiste. Je pense plutôt qu’ils auraient vite la nostalgie d’une Amérique plus affirmée. Comme les adolescents irresponsables et trop gâtés, les Européens aiment bien cracher au visage de papa, tout en se disant en leur for intérieur qu’ils savent bien quand même que papa les protégera en cas de grosse difficulté. Les Européens ne redécouvriraient pas des vertus au néo-conservatisme, bien sûr. Pour eux, l’Amérique a tort si elle agit, et elle a tort aussi si elle n’agit pas. La meilleure attitude des États-Unis vis-à-vis de l’Europe serait de l’inciter à se débrouiller toute seule et de lui dire qu’il y en a assez de son comportement de sale gosse vieillissant et assisté.
Un éventuel Président Obama ne tiendrait pas ce langage, puisqu’il rêve d’une Amérique aussi « civilisée » et aussi impuissante que l’Europe.

De toute façon, n’en déplaise aux Européens, je ne pense pas qu’Obama, même s’il finit par être le candidat démocrate, sera élu. Il parle comme un prêcheur, mais, sous le vernis, il est trop à gauche pour les États-Unis. John McCain sera vraisemblablement le prochain président. Les Européens décadents pourront pester contre lui, dire que c’est un horrible réactionnaire, il continuera à mener la guerre contre l’islamo-terrorisme, parce qu’elle doit être menée, il continuera à défendre Israël parce qu’il comprend ce qui menace la Civilisation, il continuera à tracer les divisions entre islam radical et islam modéré, et entre démocratie et totalitarisme, car il sait qu’il a la responsabilité de la liberté du monde entre ses mains. Papa jouera son rôle. Les adolescents irresponsables et trop gâtés joueront le leur. Le scénario est déjà quasiment écrit. Les dialogues à venir sont, à quelques détails près, assez prévisibles…

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